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 Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)

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Theo Williams

Theo Williams


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MessageSujet: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyDim 1 Mar - 23:35


   

   
SLOAN & THEO
Ne craint rien car rien n’est jamais perdu.
   

   
22h00, l'heure précise où il venait de finir sa garde, tandis qu'il rentrait chez lui après de longues heures à l'hôpital, mais c'était une habitude, un plaisir pour celui dont la vie tournait autour de la médecine. Plus encore depuis ces derniers temps, entre son ex qui l'avait quitté comme un moins que rien en le plantant devant l'autel, avant de revenir à la fin du voyage de noce comme une fleur pour s'excuser... et sa virée à Las Vegas avec Sloan... Si cela n'avait été que cela, tout aurait pu être parfait, un excellemment moyen de se changer les idées, sauf que cela y parvenait sans le faire. Son ex flottait encore dans son esprit, et à présent sa meilleure amie l'y avait rejointe, comme une obsession dont il n'arriverait plus à se débarrasser. Il avait découvert qu'il la désirait à présent, non plus comme il l'avait fait durant toutes ces années, ne voyant en elle qu'une créature presque asexuée, mais bel et bien comme une femme désirable dont il se souvenait précisément du contact de sa peau nue contre la sienne, de la douceur de sa chair sous ses doigts, du parfum flottant dans ses cheveux après une nuit... Et merde. Il n'en revenait pas d'être à deux doigts de foutre une amitié de plus de 20 ans en l'air pour un désir à la con. Il ne pouvait tout simplement pas laisser faire ça, tout comme il n'avait pas voulu se poser de question lorsqu'il avait glissé leurs alliances dans son portefeuille... où elles se trouvaient encore, puisqu'il n'y avait tout simplement pas touché. Il adorait Sloan, il l'avait toujours aimée, mais pas comme ça... Pas comme cette obsession revenant le hanter avec l'idée d'ignorer comment cette nuit avait pu être, puisqu'il n'y avait plus rien à l'intérieur de son crâne entre le début de la soirée et le réveil dans cette chambre d'hôtel. Tout comme il avait préféré penser que les alliances n'avaient été qu'un jeu entre amis, un délire pour s'amuser et sûrement réaliser une parodie du mariage qui n'avait pas eu lieu quelques jours avant.

Légèrement fatigué, mais sachant pertinemment qu'il aurait la journée du lendemain en congé, il rentra chez lui au volant de son 4x4, sans prendre la peine de consulter son portable. Lorsqu'il arriva chez lui, il eut le réflexe de prendre son courrier, la lumière du porche s'allumant automatiquement pour éclairer son avancée alors qu'il remarquait une enveloppe timbrée du Nevada. Comme un mauvais présage qui se nicha en lui, il déchira le papier pour tomber nez à nez avec celui qui attestait de la validité de son mariage avec Sloan. « Et merde... » laissa-t-il s'échapper de ses lèvres. Il ne manquait plus que ça ! Qu'ils soient vraiment mariés ! Comme si ça légitimait l'envie qu'il ressentait pour elle... Derek et Ned allaient le tuer, il en était certain. Ils avaient cette habitude de protéger un peu trop leurs sœurs... détail qu'il ne leur reprochait pas, enfin quand ça ne le concernait pas, et il était évident qu'il avait joué au con avec sa meilleure amie. S'emparant de son portable, il rebroussa chemin pour grimper dans son 4x4 tandis que la sonnerie seule se faisait entendre, et qu'il tombait sur le répondeur... « Putain Sloan, réponds. Faut qu'on parle, j'ai un truc à te dire... je viens chez toi. Me fait pas croire que tu dors, je te croirai pas. » déclara-t-il à l'appareil, avant de raccrocher pour démarrer et conduire en direction de chez la jeune femme. La route ne lui sembla pas assez longue pour être celui qui allait frapper à sa porte pour lui annoncer une nouvelle pareille, sans oublier qu'il avait les alliances dans son portefeuille... il l'entendait presque déjà. Rapidement, ayant laissé le reste de son courrier sur le siège passager, il alla, les papiers en main, sonner à sa porte. Sans savoir encore comment il allait pouvoir lui faire passer cette grosse pilule que lui-même ne digérait pas encore. C'était vrai. Nier la réalité et la modifier pour la rendre plus simple n'avait fait que retarder l'instant fatidique... ils étaient mariés, pour le meilleur... mais surtout pour le pire. Comment ils avaient pu être aussi con pour mettre en péril leur amitié comme ça ? Comment est-ce qu'il avait pu épouser une autre femme juste après avoir été jeté... brusquement, il doutait de ses sentiments pour son ex, il s'interrogeait sur ses motivations à Vegas, il... se passa sa main gauche sur ses traits comme pour chasser la lassitude de la journée et calmer la course de ses pensées. Aussi, lorsque la porte s'ouvrit laissa-t-il simplement s'esquiver de ses lèvres sans être même certain de qui se trouvait face à lui : « On s'est marié à Vegas. » Ses doigts retombèrent, et son regard la vit enfin. 
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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 0:31

Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. |Theo & Sloan|
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Il commençait à se faire tard. J'avais eu une grosse journée de boulot. Fait visiter de nombreuses maisons. Réussis à faire signer des contrats. Comme à mon habitude, j'étais fière de ça. Rien de bien passionnant ne se profilait pour moi en cette soirée. Mes frères et soeurs avaient tous leur vie et mon meilleur ami ne donnait plus de signe de vie depuis que nous étions revenus de Las Vegas. Il faut dire que de se retrouver nue dans le même lit que son ou sa meilleure amie c'est assez étrange. Surtout que ni Theo, ni moi n'avons jamais rien éprouvé l'un pour l'autre. Enfin, rien de sentimentale, pas même d'attirance sexuelle. Notre inconscience aurait-elle parlé pour nous ? Bref ! Je rentrais donc tardivement du travail. Je jetais ma veste sur la canapé après avoir claquée ma porte d'entrée. « merde les voisins » me dis-je. Pas grave, je n'étais pas une voisine très bruyante et encombrante d'ordinaire. Je m'étalais un moment sur le canapé. Je pris la télécommande de la chaîne hi-fi et j'allumais la radio. Déchaussant mes chaussures à l'aide de chacun de mes pieds. Je restais quelques seconde affalée quand je vis l'heure. C'était l'heure de l'apéritif. Je me relevais alors et me dirigeais vers mon frigo où je sortis une bouteille de chardonnay, un bon vin français. Je m'en servit un verre et le dégustait. C'est alors que je me souvenais de ne pas avoir relevé le courrier aujourd'hui. Je levais les yeux aux ciel tant j'étais tête en l'air, puis, me décidais à descendre le chercher. Arrivée en bas, j'ouvris la boite au lettre, une grande enveloppe jaune avec un truc en relief à l'intérieur visiblement. Je palpais le paquet en me demandant bien ce qu'il pouvait contenir et en fronçant quelque peu les sourcils.

Une fois de retour dans mon appartement, j'observais toujours le paquet, me demandant ce qu'il pouvait bien contenir et n'ayant aucune idée de ce que ça pouvait bien être. J'ouvris enfin l'enveloppe. Je sens quelque chose de dur, comme du plastique rigide. J'en tire l'objet et découvre un DVD avec une photo de mariage quelconque imprimée dessus avec en gros l'inscription « Mariage de Sloan et Theo ». « QUOOOOOIIII ???!!! » Je m'étrangle presque. C'est pas possible ! On a pas pu faire ça ! Mon dieu... alors c'est vrai ? On à couché ensemble ? En même temps tous les deux nus dans un lit... Je colle ma main à mon front en prenant bien soin de me taper la tête au passage. « Putain de bordel de dieu ! » injurier est ma seule technique pour faire passer la pilule. La pilule ! En parlant de pilule tiens ! Je ne me souviens pas avoir vu la trace d'un préservatif non plus. Alors on aurait couché ensemble sans se protéger ? Bravooo c'est du joli ça Sloan. C'est pas possible, je ne peux pas être aussi bête ! Mon téléphone vivre m'indiquant que j'ai reçu un message. Laisse tomber, tu verras ça plus tard, c'est pas le moment. Je le regarde brièvement et le pousse plus loin. Quand la sonnette de ma porte d'entrée m'interpelle. Je tourne la tête directement vers l'endroit et secouant la tête pour me faire oublier tout ça, je me dirige vers celle-ci pour l'ouvrir. On ne sait jamais qui c'est il faut que je sous « normale ». « On s'est marié à Vegas  » la voix de mon meilleur ami retentit dans tout mon esprit. Je n'imaginais pas une seule seconde qu'il serait la personne derrière ma porte. J'avais plutôt pensé à quelqu'un de ma famille.. Mais, non ! C'est lui. Mes yeux s'écarquillent, il à l'air complètement paniqué lui aussi. Je ne laisse pas le silence durer plus longtemps « Oui, en prime on a le DVD ! » Je relève alors l'objet que j'ai dans la main pour le lui montrer. Je fais une moue « Aller entre... » Je me retire sur le côté pour le laisser entrer. De toute évidence il m'a évité pendants des jours, mais là, il est là. Il est temps de parler...
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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 9:21


SLOAN & THEO
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Ses iris se fixèrent sur ses traits, qui, finalement, ne semblaient guère surpris par la nouvelle... peut-être simplement par sa présence après toutes ces journées à l'éviter depuis leur retour. Ce qui n'était normalement pas possible, puisque c'était lui qui tenait les papiers à la main, et qu'en plus il ne les lui avait pas tendus. Mais la réponse ne tarda pas à s'esquiver de ses lèvres à travers le DVD qu'elle lui tendit... Un DVD ? Sérieux ! La voilà la preuve dont ils auraient eu besoin quand il a découvert les alliances, pourquoi fallait-il qu'ils le reçoivent par la porte au lieu de l'avoir eu le jour J. Il imaginait sans doute avoir la réponse en le regardant, mais il n'était guère pressé de s'installer sur le canapé pour visionner avec sa meilleure amie un film quelconque dont ils seraient les stars à l'écran. Ça c'était un sacré souvenir à montrer à ses petits enfants ! Petits... alors qu'elle l'invitait à entrer pour discuter de cette fameuse nuit et qu'il s'avançait pour ne pas rester sur la palier, il se rappela d'un détail assez préoccupant... il n'avait trouvé aucun préservatif dans cette fameuse chambre, pas même un dissimulé sous un vêtement, et s'ils avaient trouvé le moyen de se marier, ils avaient sans doute aussi trouvé réellement le moyen de coucher ensemble... sans protection. Et merde ! Merde ! Merde ! Merde ! S'il y avait un risque qu'elle soit enceinte c'était le summum de la connerie ! Les Turner allaient faire de lui de la viande pour le prochain barbecue... Bien que, dans l'idée, il y avait pire, ils s'adoraient, élever un enfant ensemble ne serait pas si con que ça, au contraire, tant que ça n'impliquait toutes les autres complications à la con qui viendraient se glisser dans leur histoire, comme de l'attirance par exemple. Ce qui laissait présager de la jalousie et... ou pas. Il fallait voir les choses clairement pour résoudre le problème et continuer à avancer. Sauf que le problème avait plusieurs facettes et que l'une d'elle était une variable inconnue. En vérité, il aurait pu se marier avec une parfaite inconnue, et il avait préféré sa meilleure amie, choix qui n'était pas si ridicule car assurant une existence de complicité de tous les instants, ou presque. Mais ils avaient privé leurs familles d'un véritable mariage... ils n'étaient même pas passés par la case on se fréquente pour habituer le reste du monde à l'idée de les voir ensemble. Y avait-il réellement une alchimie physique entre eux ? Pire encore, les sentiments qui pousseraient réellement des personnes à se marier ?

Une fois dans le salon, alors qu'il ne savait pas par quoi commencer, évoquer la possibilité d'un divorce en toute discrétion à Réno, possibilité qui s'évaporait derrière le fait qu'ils avaient peut-être commis une connerie monstrueuse dans la chambre d'hôtel en couchant sans se protéger. Il se contenta de sortir son portefeuille et de poser l'alliance de Sloan sur la table, tout en conservant la sienne à l'intérieur de son poing serré, contre sa paume, quand l'autre main rangeait le cuir dans sa poche arrière. « Tu veux peut-être récupérer ton alliance... » proposa-t-il sans être certain de savoir s'il avait eu une bonne idée en les sortant, il aurait pu mentir, prétendre ne pas savoir ce qu'elles étaient devenues, mais ce n'était pas son genre de lui mentir. Par omission et en l'évitant c'était une chose, mais de manière directe, non, jamais. Il tenait beaucoup trop à elle pour jouer à ce genre de jeu qui n'avait pas lieu d'être entre eux... tout comme au sujet de sa soeur, ce fameux secret qu'il venait de découvrir et qu'il tentait de faire éclater de l'intérieur. Il avait assez de révélation sur le dos, plus encore à présent qu'il savait être marié avec l'une des femmes de sa vie, mais pas celle à qui il avait pensé passer la bague au doigt un jour. « Je pensais pas que c'était sérieux, je croyais qu'on avait juste déliré, tu sais, avec mon mariage foiré... J'imaginais pas qu'on ait réellement pu le faire ou même... » justifiait-il sa dissimulation, la laissant faire le raccourci sur le fait que, comme à son habitude, il avait voulu faire avancer les choses et ne pas se prendre plus la tête que nécessaire alors que rien d'autre n'attestait de cette connerie. Le grand chirurgien et l'ami si sûr de lui d'habitude, se montrait pourtant hésitant dans ses propos, certain sans doute, que Sloan allait lui reprocher de lui avoir dissimulé ces deux cercles de pacotilles... qu'il suffirait de gratter un peu pour en faire partir la dorure. « On devrait peut-être regarder pour savoir. » préféra-t-il conclure, plutôt qu'en évoquant l'idée qu'ils aient pu coucher ensemble, car c'était le morceau de phrase qu'il manquait. D'une part parce que c'était quelque chose qu'il n'aurait jamais envisagé, et d'autre part parce qu'il crevait d'envie de l'embrasser pour savoir si c'était de la curiosité ou un réel désir qu'il ressentait pour elle. Décidément... toute cette histoire n'était qu'une belle merde.

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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 13:24

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Comment c'était possible ? Comment mon plus vieil ami et moi on avaient pu être capable de coucher ensemble ? Est-ce que finalement il y avait une attirance entre nous ? Est-ce que j'étais secrètement et au plus profond de moi-même amoureuse de Theo ? Mon dieu ! Loin de moi cette idée ! C'était impossible. Theo et moi nous connaissions depuis que nous étions gamins. On connaissaient tous de l'un et de l'autre dans les moindre détails ou presque. Enfin, oui, maintenant c'était le cas de le dire, apparemment on se connaissaient encore plus de A à Z. Et pourtant, cette nuit que nous avions passés à Vega, je ne m'en rappelais pas. Mon meilleur ami était-là, planté devant ma porte après plusieurs jours d'absence. D'ordinaire je lui aurais laissé une tape sur l'épaule et j'aurais déconné avec lui, mais, je n'avais pas le coeur à faire ça. J'étais plus confuse que jamais. Je ne connaissais pas mes sentiments, ni même ceux de Theo. Je lui avais brandit le fameux DVD que j'avais découvert à l'instant dans ma boite aux lettres pour le laisser finalement entrer. Il était encore légèrement silencieux et mal à l'aise. Il y avait de quoi ! Je refermais alors la porte derrière lui après qu'il est pénétré dans mon appartement. L'ambiance morose et silencieuse était au beau fixe. Quand soudain je vis Theo se saisir de son portefeuille et en sortir un objet rond, argenté, orné d'une dorure. J'écarquillais alors les yeux telle une carpe. Une alliance ??? Oh mon dieu... Il l'a posa sur la table  « Tu veux peut-être récupérer ton alliance...  » Je regardais l'objet avec insistance, les yeux grands ouverts. Nous n'avions en effet pas fait les choses à moitier. Mais comment on avaient pu oublier tout ça ? Pas une bribe de souvenir pour ma part. Et si Theo lui se rappelait hein ? Soudainement un haut le coeur me pris. Je regardais alors mon meilleur ami face à moi complètement perdue « Alors tu savais ?! Pendant tout ce temps tu savais ?! Et tu ne m'as rien dit ? Tu m'as laissé en plan pendant des semaines à cause de ça ? Et tu comptais faire quoi hein si ce DVD n'était pas arrivé jusque là ? Tout garder pour toi ??? » m'emportais-je soudainement sans m'en rendre vraiment compte. Après tout j'étais furieuse. Il m'avait mentit depuis le début et caché ça. Pendant des semaines j'étais restée là à attendre qu'il ne daigne me répondre.  « Je pensais pas que c'était sérieux, je croyais qu'on avait juste déliré, tu sais, avec mon mariage foiré... J'imaginais pas qu'on ait réellement pu le faire ou même...  » m'avait-il répondu suite à mon attaque légère. Je haussais encore plus les sourcils. Couchez ensemble, c'est ça qu'il voulait dire et qui n'arrivait pas à sortir de sa bouche. Oui, enfin, ça ne réussissait pas non plus à sortir de la miennes après tout. C'était trop inimaginable et impensable.

Nous étions là tous les deux dans mon salon. Ça ressemblait un peu à un mauvais film à l'eau de rose. C'était assez comique comme situation d'ailleurs ! Toute personne extérieure à nous aurait certainement bien rit face à cette situation. Excepté peut-être mes frères. Non, si un jour l'un d'eux apprend ce qu'il s'est passé et en plus visiblement sans protection il y a moyen qu'ils tuent mon meilleur ami. Bien que les deux s'entendent très bien avec lui...« On devrait peut-être regarder pour savoir.   » Encore une enième fois, je hausse les sourcils en regardant mon meilleur ami. Je hoche la tête alors timidement. Soudain mon coeur se met à battre un peu plus vite. Qu'est ce qu'il m'arrive ? « D'accord... » J'ouvre la boite en plastique pour en sortir le disque. J'allume le lecteur, ainsi que la télé, l'autre main sur ma hanche. Je récupère le verre de vin que j'avais laissé sur mon comptoir au passage « Tu veux du vin ? Personnellement je pense en avoir besoin-là... » lui demandais-je avant de prendre place à côté de lui sur le canapé.  
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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 14:38


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Elle l'avait attaqué, supposé qu'il ait pu avoir conscience qu'ils étaient mariés, mais non, il avait préféré penser à un délire, oublier les problèmes comme s'il suffisait de faire disparaître la première preuve pour que les suivantes ne finissent pas par apparaître. Aussi lorsqu'elle lui proposa un verre de vin, se leva-t-il pour s'en servir un et venir s'installer à côté d'elle sur le canapé, tandis que le menu apparaissait à la télévision. Inutile de prétendre que cela ne les concernait pas, il y avait déjà leurs noms, mais pas que... non pas seulement. Bizarrement, l'idée qu'elle boive ne le dérangeait pas, et ce même si l'hypothèse qu'ils avaient pu coucher sans protection commençait à devenir réelle, mais pour l'instant, c'était comme si son cerveau refusait de réfléchir clairement... Il y avait eu trop d'heures à l'hôpital depuis la veille, il y avait trop de choses à penser, mille fois trop à gérer, sans oublier qu'il comprenait son besoin d'alcool, parce qu'il n'aurait pas craché sur quelque chose de plus fort dans les minutes à venir, il en était presque certain.

La vidéo apparut à l'écran à peine eut-il le temps d'appuyer sur le bouton de la télécommande en s'installant à ses côtés pour voir disparaître le menu où passait une musique d'Elvis, avec en fond un extrait vidéo d'eux en train de s'embrasser. Ils riaient, dans les bras l'un de l'autre, tandis qu'ils se tenaient debout devant Elvis, de chaque côté se trouvait un homme et une femme devant visiblement servir de témoin et qui devaient figurer sur l'attestation de mariage sans doute. Celui qui jouait le rôle de pasteur commença la cérémonie en reprenant les paroles connues d'un vieux tube du chanteur, avant d'adresser la question fatidique à Theo, qui préféra attirer la jeune femme dans ses bras pour l'embrasser, un sourire au coin des lèvres. « Hey, les jeunes, j'ai pas encore dit d'embrasser la mariée. Faut répondre Shérif Williams ! » insista le pseudo pasteur ordonné par internet sûrement, tout en tapotant l'épaule d'un Théo trop accaparé par les lèvres d'une Sloan qu'il ne s'était jamais permis d'embrasser. « Oui. J't'aime Sloane. » s'entendit-il dire d'une voix pâteuse contre les lèvres de celle qu'il venait d'embrasser, manquant de s'étouffer avec la gorgée de vin qu'il buvait à cet instant. Une quinte de toux le secoua, ce qui eut pour effet de le laisser se lever du canapé pour esquisser quelques pas dans la pièce, incapable cependant de ne pas suivre la suite de ce qu'il se passait à l'écran. « Et tu le veux ? Parce que si tu le veux pas... » Elvis leva les mains en l'air en signe d'impuissance. Le regard, son regard, celui qu'il avait l'autre nuit, refusait de quitter celui de Sloan. Exactement le genre de déclaration qu'il aurait pu faire sobre si, et seulement si... « Ben oui que je l'veux. Tu l'sais que j't'aime plus qu'tout l'reste ? » insista-t-il, son front contre le sien, ses yeux perdus dans ceux de celle qu'il venait d'accepter de prendre pour femme. « Ce qu'ils sont mignons. » gloussa une voix féminine de derrière la caméra, tandis que Elvis, qui semblait avoir pris trois tailles depuis qu'il était passé dans l'autre monde, plaçait une alliance dans la main de Sloan pour qu'elle la glisse au doigt de Theo, qui une fois paré de l'anneau, se perdit à nouveau sur sa taille, venant effleurer l'une de ses fesses pour rapprocher son bas ventre du sien. « Et qu'j'aime tes lèvres ? Hum... et tes fesses aussi ? » questionna-t-il tout en l'affirmant, tandis que le pasteur Elvis l'interrompait pour pouvoir poursuivre la cérémonie dans ce décor plus que... ridicule. La chapelle était plutôt jolie, mais le reste... « Hey, laisse parler la dame mon pote ! Sloan Ebony Turner, maintenant c'est à toi de faire trembler les murs, est-ce que tu veux épouser Theodore Garland Williams, pour le pire, mais surtout pour le meilleur si tu vois ce que je veux dire ? » demanda-t-il en lui faisant un clin d’œil.

Instinctivement, son regard toujours braqué sur l'écran, son poing serré autour de sa propre alliance, son autre main tenant le dossier du canapé, il fixait intensément la scène pour savoir ce qu'elle avait pu répondre à... sa déclaration d'amour pour elle, ses lèvres et ses fesses. Mais quel con ! Pourtant, il le voyait, il reconnaissait le désir ancré chez sa version télévisée de lui-même... ils l'avaient fait, c'était indéniable. Ils avaient couché ensemble et il n'en gardait pas le moindre souvenir. Ses iris glissèrent alors jusqu'à celle qui était là, dans la même pièce que lui... et qu'il désirait, combien même pouvait-il tenter de se convaincre du contraire. Néanmoins il n'arrivait tout simplement pas à croire qu'il ait pu lui jurer l'aimer s'il n'y avait pas un semblant de vérité derrière tout ça. Pourtant, il allait se marier avec une autre juste avant... tout cela n'avait strictement aucun sens, et il n'avait pas l'ombre d'une réponse à donner. A cette seconde, il désirait juste entendre celle de son sosie télévisé, et ensuite... ils verraient. Mais cette vidéo, personne ne la verrait, c'était hors de question. Il allait déjà finir en viande pour barbecue, inutile d'en rajouter en laissant les Turner voir un truc pareil.

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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 18:40

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Je ne savais vraiment pas ce que j'allais découvrir. Du moins je l'imaginais, une sorte de cliché du mariage de Las Vegas. Deux personnes sensées être des amis, complètement saoulent, rigolant et s'apprêtant à se marier devant un mec déguisé en Elvis Presley. J'avais pris mon verre de vin laissé sur le comptoir juste avant ainsi que la bouteille de vin français et j'avais pris place sur le canapé. Theo, quant à lui, après que je lui ai demandé s'il voulait un verre c'était tout simplement servit lui-même son verre et m'avait rejoint sur le canapé. C'était parti... mon meilleur ami avait appuyé sur la touche « Start » et avait lancé le DVD. La première image fut le menu annonçant une nouvelle fois « mariage de Sloan et Theo ». Décidément cette phrase ils l'aimaient ces créateurs de DVD. Suivit d'une musique d'Elvis et à l'arrière plan une image qui ne quitta pas mon esprit durant quelques longues secondes interminables : Theo et moi entrain de s'embrasser passionnément. Les yeux planté devant la télé, n'osant pas regarder une seule fois mon meilleur ami à côté de moi, je recroquevillais mes jambes et pris mon verre à deux mains en en buvant une gorgée. Rien de plus déstabilisant que ça à vrai dire. Mon coeur c'était mis à s'accélérer tout seul sans que je ne m'en aperçoive. Dans la télé, Theo et moi on ne se lâchait plus, on riaient et on ressemblaient bizarrement a de véritable futurs époux. Ça me fit froid dans le dos. Je bus une nouvelle gorgée de vin tant j'étais choquée par ces images. Comment c'était possible ?! On c'était retrouvés des dizaines voir des centaines de fois complètement ivres tout les deux sans que jamais l'idée de se toucher,de s'embrasser ne nous viennent à l'esprit. Mon dieu.. et le pire dans tout ça c'est ce que je ne me souvenais de rien ! J'avais envie de recommencer pour voir. Par curiosité simplement. La voix du faux Elvis me tira de mes pensées. Il commença par prononcé un discours avec l'aide de paroles de l'une des chansons célèbre d'Elvis. Soudainement je me vis dans les bras de Theo, lui me retenant fermement visiblement, ne voulant pas que je m'échappe. Il m'embrassait avec un gigantesque sourire sur ses lèvres. Je regardais bien attentivement chaque détails de la scène sans en croire mes yeux. « Hey, les jeunes, j'ai pas encore dit d'embrasser la mariée. Faut répondre Shérif Williams ! » dit le faux pasteur s'adressant à Theo. Il semblait tellement concentré par moi... C'était assez déconcertant « Oui. J't'aime Sloane.   » j'entendis alors mon meilleur ami recracher le vin qu'il venait d'ingurgiter d'une traite, d'une seule. S'en suivit une quinte de toux qui le fit se relever de la pièce. Il commença à faire les cents pas dans la pièce. Quand à moi, toujours recroquevillée sur moi-même, je ne pouvais pas décrocher les yeux de télévision. « « Et tu le veux ? Parce que si tu le veux pas...  » continua Elvis. Je commençais alors à me ronger les ongles inconsciemment. A la fois friande et inquiète de la suite. « Ben oui que je l'veux. Tu l'sais que j't'aime plus qu'tout l'reste ?    » Mon dieu c'était pas possible, pas vrai, insensé !! Ces mots c'est à son ex fiancée qu'il aurait du les dire, pas à moi.. Pourquoi il me les avaient dit à moi ? Il avait son front collé contre le mien, je le regardais avec des étoiles dans les yeux. On aurait vraiment dit deux véritable amoureux.« Ce qu'ils sont mignons. » ajouta une voix extérieure à la caméra. Sûrement l'un des faux témoins administré ou des futurs mariés qui attendaient dans la salle .Elvis plaça la bague dans ma main pour que je la passe au doigt de mon meilleur ami. Ce que je fis. J'avais pris la main de Theo et le regardant dans les yeux lui avait littéralement passé la bague au doigt ! Mon dit nouvel époux, avait passé une main derrière ma taille, m'avait rapproché de lui en collant son bas ventre contre le miens. Je ne pu m'empêcher de penser à l'état dans lequel il devait être à ce moment là, ce qu'il se passait sous son pantalon... Soudainement je me mis à rougir d'avoir osée pensé à ça. Je sentais la chaleur s'emparer de moi. «  Et qu'j'aime tes lèvres ? Hum... et tes fesses aussi ?  » Theo touchait visiblement bien correctement mes fesses. Je fis du vent avec la main qui ne tenait pas mon verre de vin pour me donner un peu d'air. « Hey, laisse parler la dame mon pote ! Sloan Ebony Turner, maintenant c'est à toi de faire trembler les murs, est-ce que tu veux épouser Theodore Garland Williams, pour le pire, mais surtout pour le meilleur si tu vois ce que je veux dire ? »   me demandait-il en me faisant un clin d'oeil.

La vidéo continuait à tourner. C'était à mon tour de répondre maintenant. J'avais l'air complètement ivre. Je ne m'étais jamais vu comme ça. Theo sûrement vu les nombreuses fêtes que nous avions fait.. Enfin.. pas comme ça ! J'étais dans les bras de mon meilleur ami qui venait de me dire oui et qui me touchait les fesses sans aucune gêne. Je gloussais alors quitte à la question du pasteur mes deux mains posées clairement sur le torse de Theo, lui me retenant de tomber par les fesses. « Ooooooooh oui je vois très bien ! » avais-je répondu d'une voix qui déraillait légèrement. J'avais alors mordu ma lèvre, en vrai et dans la vidéo, reposé mon regard sur mon mari et m'étais jeté à son cou en passant mes mains derrière sa tête et l'embrassant à mon tour fougueusement « Oui.. hum Oui oui Oui ! Je le veux ! » Elvis reprit tendant de nous séparer l'un et l'autre « S'il vous plait, encore une petite minute, après vous aurez tout le temps. »   Pouffant de rire, les lèvres contre celles de Theo, j'enlevais mon étreinte en reposant mes mains sur son torse et regardant le pasteur. Puis discrètement je glissais à mon tour ma main dans le dos de Theo pour la laisser se poser sur ses fesses que je palpais à pleine main. Je me cachais alors les yeux brièvement mais, voulant savoir ce qu'il se passerait après, je jetais un bref regard à Theo puis me reconcentrait sur la télé. « Très bien, concentre toi Theo, passe cette bague au doigt de ta bien aimée à ton tour . »   Je pense que c'est la première et la dernière fois que quelqu'un verrait cette vidéo et ça allait s'arrêter à Theo et moi. Personne ne devrait tomber sur cette atrocité. J'avais envie d'arrêter le supplice et d'éteindre la télé. Mais, nous nous étions mis d'accord pour la visionner. Il fallait tenir bon, c'était bientôt la fin. Je bus de nouveau une gorgée de vin et je remarquais que mon verre était vide. Je ne fis rien pour ne pas manquer une miette de Theo me mettant la bague au doigt. Et il le fit. Soudain, des images me revinrent en tête. Je ne sais pas comment c'était possible mais je revoyais soudain mon meilleur ami nu au dessus de moi, les cheveux en batailles, le corps plein de sueur qui me faisait clairement l'amour. « Oh putain... » Je posais alors mon verre sur la table quittant la boite parlante des yeux. Tout me revenait. Ce que j'avais ressentis, ce qu'il c'était passé. TOUT. Je fus prise d'un courant de panique. Mon coeur et ses palpitations me tapaient sur le système. Je pris la bouteille et je bus au goulot. Une fois finit, la ramenant vers le bas. Je me relevais à mon tour du canapé « Je penses qu'on en a assez vue là... » Je m'étais un peu éloigné de mon meilleur ami sans m'en rendre compte. Je me souvenais de ce qu'il c'était passé. Et lui non de toute évidence. Oh mon dieu, il ne fallait pas qu'il sache que je me rappelais.. Que je savais ce que j'avais ressentis. Non non non, c'était pas possible !
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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 20:02


SLOAN & THEO
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Figé en face de l'écran à présent qu'il ne s'étouffait plus, à continuer s'écouter parler, agir... à la voir complètement bourré, en fait ils l'étaient touts les deux complètement, et pourtant il ne faisait aucun doute que l'alchimie était là, qu'elle agissait comme un aimant sur leur corps, sous l'envie de goûter aux lèvres de l'autre, et d'en découvrir bien plus encore. Son regard glissant jusqu'à elle, il constata qu'elle faisait du vent avec l'une de ses mains et que ses joues avaient pris une douce couleur rosée qu'il adorait voir sur ses traits... mais même cette putain de chose innocente se transformait en quelque chose de différent, sans doute à cause de cette vidéo d'ailleurs, puisque même s'il trouvait tout ça complètement dingue, il ne pouvait s'empêcher de désirer... non pas d'être à la place des deux poivrots qu'ils étaient l'autre nuit, mais contre elle, là, tout de suite, à découvrir le goût de ses lèvres, peut-être que cela lui ferait retrouver la mémoire, peut-être que non, mais il s'en fichait. C'était ce mystère qu'il était sensé connaître qui l'intriguait, savoir si cela lui donnerait envie de plus, si... Après tout, peut-être que tout avait démarré avec un baiser au fond, puisqu'ils n'avaient jamais essayé.

La voix de la Sloan télévisée attira à nouveau les prunelles de Theo dans sa direction... et voilà que c'était elle à présent qui l'embrassait comme s'il n'y avait personne autour d'eux, comme si le reste du monde n'existait plus, avant qu'Elvis ne les rattrape à bout de bras pour les faire redescendre sur terre et que sa version télévisé passe enfin l'anneau au doigt de sa dulcinée alcoolisée qui était en train de le peloter à son tour. Et ben merde alors... Il n'en revenait pas, ils étaient bel et bien mariés, il n'était même plus question qu'un vulgaire bout de papier, mais bel et bien de baisers, et sans doute de ce qui avait pu suivre après tout cela, tandis que leurs lèvres se scellaient une nouvelle fois à l'écran. « Oh putain... » s’exclama celle qui se trouvait dans la réalité, celle qu'il pouvait toucher s'il tendait la main et qui était en train de descendre une bouteille de vin. A croire qu'elle avait envie qu'ils remettent ça, surtout que cette fois-ci ils étaient conscients d'avoir déjà déconné et qu'ils étaient assez mariés pour ne même pas choquer la morale. « Je penses qu'on en a assez vue là... » A ce sujet, nul doute qu'elle avait raison, ils en avaient déjà trop vu pour faire comme s'il ne s'était rien passé à Vegas ou imaginer qu'ils ne s'étaient pas marié, ou même plus... Bordel, il se connaissait assez pour savoir qu'ils avaient même sûrement commencé dans la voiture de taxi vu le peu d'inhibition dont ils faisaient preuve dans cette chapelle. Acquiesçant d'un vague signe de tête, il s'empara de la télécommande et arrêta le DVD en appuyant sur stop histoire de faire disparaître la moindre vision de cette autre nuit. « Ok, mais je crois pas que finir la bouteille t'aidera à mieux digérer qu'on est marié... » Marié... putain ! il avait vraiment besoin d'un truc plus fort qu'un verre de vin, vraiment plus fort. Quelque chose qui lui brûlait la gorge, comme un scotch ou... Levant son bras, il se massa l'arrête du nez entre deux doigts comme pour mieux réfléchir, mais cela ne lui éclaircissait pas les idées, et aucune solution miracle ne lui venait à l'esprit. « On va trouver une solution et... putain ! Arrête de boire ! Y avait aucune capote à l'hôtel et on a... » s'interrompit-il en désignant vaguement la télévision tout en s'approchant d'elle. « C'est clair que j'avais trop envie de toi pour qu'on se contente de dormir. » Ça aussi, c'était étrange de le dire de vive voix, mais c'était pourtant la vérité, celle qu'il n'avait jamais vue ainsi avait su éveiller son désir au point de les mener jusqu'à l'autel de Vegas, de s'embrasser, qu'il lui dise qu'il l'aimait et elle désirer devenir sa femme sans que personne ne puisse dire qu'elle avait été contrainte.

A rien du tout oui, elle tanguait peut-être, mais c'était ses lèvres qui étaient venues capturer les siennes la secondes fois. Mais le pire dans toute cette histoire et que le médecin en lui lui infligeait à coup de bâton, c'était qu'elle pouvait être enceinte de lui en cet instant... Enceinte, vraiment, ce qui lui interdisait toute idée de divorce. Jamais il ne la laisserait dans la merde, jamais, il tenait bien trop à elle pour ça, quitte à subir la mauvaise humeur des frères de la demoiselle qui allaient le découper en petit morceau et le donner à bouffer à l'un de leur clébard. Terminant de se rapprocher d'elle, l'alliance venant se réfugier dans sa poche alors qu'il sentait son anxiété, sa panique, comme s'il pouvait percevoir les battements saccadés de son cœur, il plaça ensuite ses mains de chaque côté de son visage pour lui glisser d'un ton plus que sérieux : « Je te laisserai pas, ok ? Jamais. Je te l'ai promis quand on était gosse et j'ai bien l'intention de tenir parole. » affirmait-il donc, désireux de la rassurer, de lui jurer qu'il ne l'abandonnerait pas dans la merde parce qu'il tenait à elle, comme il l'avait toujours fait. « Je ferai toujours tout pour toi. » ajouta-t-il simplement, mais ces paroles qui autrefois n'étaient qu'amicales et prouvaient l’opiniâtreté du médecin à vouloir protéger celle qui n'avait jamais été rien d'autre que sa meilleure amie... Aujourd'hui, elles se teintaient de quelque chose d'autre qui ne pouvait qu'intriguer Theo... Il l'avait toujours vue comme son âme sœur, cette âme jumelle traversant les vies sans jamais se séparer, sans aucune attirance. Mais aujourd'hui tout était faussé et plus rien n'avait de sens, car il ne se souvenait pas. Pas encore, à l'exception de ce désir qu'il nourrissait pour elle, de ce besoin de la toucher, de sentir à nouveau sa nudité contre la sienne. Ainsi, placé ainsi, ses iris glissèrent sur ses lèvres avec l'envie d'y goûter, l'envie de se souvenir, de savoir... juste savoir bordel ! Mais il luttait... parce qu'il ne voulait pas tout briser, qu'il ne voulait pas la briser elle.

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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 21:02

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Au moment où le faut Elvis avait dit que c'était au tour de Theo de me passer la bague au doigt, tous les souvenirs avaient finalement remonté la surface jusqu'à mon cerveau. J'étais assise-là, sur le canapé, mon verre de vin à la main quand soudain des bribes de la fameuse nuit m'étaient revenue. Ça m'était apparus comme des flash de Theo au dessus de moi entrain de consumer l'amour. Ses doux baisers dans mon cou. On avaient beau être complètement ivres, c'était sensuel, tendre, incroyable. Comment j'avais pu me retrouver à la place de sa femme comme ça ? Suite à ses images, j'avais laissé s'échapper un gros mot de ma bouche laissant penser à Theo que c'était juste la scène qui passait à la télé qui m'avait choquée. J'avais bu une fois au goulot et avait rejoint Theo debout en lui disant que je pensais en avoir assez vu. Il acquiesça alors d'un signe de tête et pris le soin d'éteindre la télévision. « Ok, mais je crois pas que finir la bouteille t'aidera à mieux digérer qu'on est marié...   » me fit-il remarquer. C'était la meilleure ! Il y à quelque jours c'est lui qui passait sa vie à boire pour oublier qu'il c'était fait planter devant l'hôtel. Je le regardais alors dubitative. Mais je me dis soudainement qu'il avait raison. Boire n'arrangerait rien. Si ce n'est peut être engendrer une nouvelle fois la même chose qu'il c'était passé à Vegas. Visiblement l'alcool ne nous réussissait pas ces temps-ci.. Ou alors au contraire, peut-être que si ? Peut-être que c'est ce que nous voulions depuis le début ? Peut-être qu'on avait toujours voulu être ensemble en fait ? La vérité sort de la bouche des bourrés comme on dit. Enfin là, c'était plus que la vérité qui était ressortie. Mon meilleur ami se massa le nez à deux doigt. Il semblait en pleine réflexion. « On va trouver une solution et... putain ! Arrête de boire ! Y avait aucune capote à l'hôtel et on a..   » Je lui lançais un regard de chien battu tout en cessant de boire. Je haussais alors les sourcils de nouveau en posant une main sur ma tête. Voilà encore autre chose tiens. Et s'il m'avait mise enceinte ?? Pas que mes relations sexuelles dernièrement soient inertes, mais si en fait, elles l'étaient ! La dernière fois que j'avais couché avec quelqu'un c'était bien lui, Theo, mon meilleur ami ! « Tu crois pas qu'on étaient trop bourrés ? Qu'on à voulus et qu'en fait... non ? Endormi ? » lui lançais-je en me souvenant bien des souvenirs qui m'étaient revenus. Peut-être que mon cerveau avait fait une amalgame de tout ça et que c'était des faux souvenirs ? Et le fait que je sente encore sa peau brûlante contre la mienne et ses tendre et doux baisers ? Non, je ne les inventaient pas. Mon ventre tressaillait de l'intérieur « C'est clair que j'avais trop envie de toi pour qu'on se contente de dormir.   » je manquais de m'étouffer à mon tour suite à cette annonce. Je l'avais remarqué dans cette télé. Mais, que Theo ne me lâche ça comme ça ! Je n'en revenais pas. Je le regardais avec deux gros yeux ronds sans savoir quoi répondre. Il avait raison. On brûlaient d'envie l'un pour l'autre et peu à peu ça me reprenais à l'instant ayant vu ces images. Oula... il fallait que ça cesse ! Ce que j'avais envie de me faire un bon vieux shoot de vodka. Ça n'arrangerait rien mais au moins ça me ferais du bien pendant une courte petite seconde.

Que cette situation était terrible... Nous étions restés-là, tous les deux à ce regarder dans le blanc des yeux comme deux cons.. Ne sachant pas quoi dire. En pensant, j'en suis certaine à ce mariage, cette nuit qui avait suivit et aux conséquences qu'il y avait maintenant. Theo se rapprocha de moi. Mes yeux ne pouvaient pas quitter son regard tenebreux. Bordel, je venais à penser qu'il était séduisant, attirant, que j'avais encore envie de lui. Il pris mon visage de ses deux mains « Je te laisserai pas, ok ? Jamais. Je te l'ai promis quand on était gosse et j'ai bien l'intention de tenir parole.    » Mon coeur faillis exploser sous ma peau. Comme il pouvait être parfait. Le parfait mari en fait. Attentionné, doux, gentil. Il fallait vraiment que je stop ma conscience que je m'empêche de penser à quoi que ce soit. Je le savais ça, il n'avait pas besoin de me le dire et de faire augmenter mon désir pour lui par la même occasion. « Je ferai toujours tout pour toi.     » Quelque part ça me rassurait. Je posais mes mains sur ses mains en hochant légèrement la tête « Je sais... Mais, merci de me le rappeler. T'es vraiment le meilleur » Je savais très bien ce que tout ça signifiait. Si j'étais enceinte pas vrai ? Ça voulait dire « si jamais tu es enceinte, je serais là quoi qu'il advienne ». Je ne pouvais pas penser à ça... Parce que si c'était le cas, si j'étais vraiment enceinte, ça voudrait dire que tous le monde allait bientôt découvrir la vérité parce que ma famille et moi-même étions contre l'avortement. Ce n'était même pas envisageable, même si c'était issu d'une connerie, que je me fasse avorter... Nous en étions heureusement pas encore là. Je regardais toujours mon meilleur ami droit dans les yeux avec tendresse « Moi aussi je t'aime... euh je veux dire.. enfin tu sais..quoi..» je m'étais pitoyablement emmêler les pinceaux en voulant dire à mon meilleur ami que je ressentais la même chose pour lui. La phrase aurait du être « moi aussi je serais toujours là pour toi » pas « moi aussi je t'aime » ! mon dieu, c'était sorti tout seul et dans cette circonstance c'était vraiment bizarre. Je lâchais alors un grand soupire « Et maintenant qu'est ce qu'on fait ? J'enfile mon alliance et je vais annoncer la bonne nouvelle ? » ajoutais-je pour détendre un peu l'atmosphère avec un peu d'humour. Enfin, ce n'était pas vraiment drôle... Mais.. pour mettre les pieds dans le plats j'étais la première.
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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyLun 2 Mar - 22:08


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« Je sais... Mais, merci de me le rappeler. T'es vraiment le meilleur » ... ou pas, vu la situation, s'il était le meilleur, il n'aurait pas le besoin de lui rappeler qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, qu'il serait là quoiqu'il arrive. Il était la raison de son inquiétude, celui qui l'avait fait naître en elle, de la même manière qu'il n'arrivait pas à croire qu'ils étaient bel et bien mariés... Mariés... putain, il était marié alors qu'il s'était presque juré que l'amour c'était une belle connerie, vu que sa fiancée l'avait planté comme un con. Marié à sa meilleure amie, la fille la plus importante dans sa vie après les femmes de sa famille... ou peut-être à égalité en vérité, s'il y réfléchissait. Sa fiancée venait après... toujours, mais il trouvait cela normal, logique, peut-être qu'au fond ça ne l'était pas. peut-être qu'au fond il s'apprêtait à se marier à la mauvaise personne et qu'elle lui avait rendu service... et quel service... tandis qu'il lui assurait qu'il ferait toujours tout pour elle. « Moi aussi je t'aime... euh je veux dire.. enfin tu sais..quoi..» Moi aussi je quoi ? Il avait levé un sourcil, parce que vu le contexte, les déclarations d'amour pouvaient rapidement passer pour ce qu'ils avaient vu à l'écran, et il n'était même pas certain que la vérité ne venait pas justement de se jouer sous leurs yeux pour tenter de les leur ouvrir. Esquissant un léger sourire, il se contenta de déposer un baiser sur le bout de son nez, comme autrefois... juste comme autrefois, se contraignant à ignorer ses lèvres pour la rassurer sur le contenu de son message.

« Et maintenant qu'est ce qu'on fait ? J'enfile mon alliance et je vais annoncer la bonne nouvelle ? » lâcha-t-elle avec un grand sourire, faisant s'étirer ses propres lèvres en réponse, ainsi qu'un léger rire. « Si tu veux que tes frères me fassent la peau quand ils apprendront qu'on s'est marié en douce à Vegas, je t'en prie. Sinon je te promets au moins de t'être fidèle... » Comme s'il allait aller séduire une autre fille et la mettre dans son lit alors qu'il la désirait elle en cet instant, elle qu'il avait épousée, elle qu'il avait peut-être mise enceinte comme un parfait crétin. Pourtant, il était indéniable qu'il y avait un risque pour qu'ils soient obligés de dévoiler la vérité, si elle était effectivement enceinte, si elle portait son enfant, puisqu'il connaissait la position des Turner à ce sujet, lui-même la partageait. Il rêvait bien trop d'avoir un jour des enfants pour leur apprendre, entre autre, le baseball et partager ces instants de la même manière qu'il les avait vécu avec son père, pour avoir envie qu'elle avorte si elle était effectivement enceinte. Ce qui, en un sens, tombait plutôt bien, à moins qu'elle ne désire finalement dissimuler la réalité et faire disparaître le problème... bien qu'il espérait que non. Qu'est-ce qu'ils faisaient ? Bonne question... excellente même, à laquelle il n'avait pas l'ombre d'une idée, alors plutôt que de repartir sur un terrain sérieux, il continua sur la dérive du jeu. « Un baiser, ma reine, pour motiver les troupes ? » demanda-t-il en menant un doigt pour tapoter ses propres lèvres pour désigner l'endroit. Autrefois, elle l'aurait taquiné, autrefois, ils auraient éclaté de rire, autrefois... il n'avait pas envie qu'elle le fasse, contrairement à cet instant précis où le regard qu'il braquait sur elle était presque trop sérieux. Mais il ne la laisserait pas tomber, jamais, il serait présent pour elle et le bébé s'il devait exister.

Le bébé... et merde, il était médecin, c'était son domaine, et ça venait de lui sortir de l'esprit. Plutôt que d'attendre le moindre retard qu'elle avait peut-être d'ailleurs déjà eu ? et puisque cela faisait plus de quinze jours... « Tu vas faire une prise de sang... si elle est négative, tu en referas une dans une semaine et on avisera après, t'en dis quoi ? » lui proposa-t-il parce qu'il était même capable de la lui prescrire, inutile d'impliquer quelqu'un d'autre, il pouvait même lui donner le résultat lui-même si besoin, ce qui serait peut-être plus prudent... il savait même à qui s'adresser pour effectuer la prise de sang... Leah. Trop rationnel en un sens, il aurait pu au contraire lui sortir un truc du genre : je me souviens pas, tu te souviens, on pourrait se souvenir à deux, qu'est-ce que t'en pense ? à la place de ce côté pragmatique qui faisait pourtant de lui un excellent chirurgien capable de prendre les bonnes décisions même dans une situation critique. Être sous tension, agir dans l'urgence lorsqu'un problème se présentait, l'adrénaline, il adorait ça. Mais ici tout était différent, et lui sortir une question pareille c'était presque trop pitoyable pour qu'il ne repousse pas l'idée avant même qu'elle traverse ses lèvres, pourtant elle était là, trottant dans son esprit comme une mauvaise herbe qui refusait de s'arracher malgré ses efforts, aussi... « Je sais pas quoi te dire d'autre... parce que tout ce qui me vient à l'esprit c'est que j'ai envie de t'embrasser, que je suis ton mari alors...  » ... ça devrait lui être permis, et même plus que cela. « ... mais je refuse de perdre ce qu'on a... » ... pour ça, une possible connerie, qu'il y avait cette putain d'amitié qui les liait depuis toujours et qu'une quelconque histoire risquait de foutre en l'air. Il ne voulait pas perdre sa meilleure amie pour quelque chose qui lui tombait dessus sans prévenir. Il tenait bien trop à elle pour s'imaginer passer le reste de sa vie sans elle... C'était pas précisément ce que l'on pensait de sa femme ? De celle que l'on aimait plus que tout ? Pas seulement... depuis toujours il ressentait ça pour elle, depuis qu'il lui avait fait la promesse de toujours être là pour elle, et à l'époque il ne pouvait pas être attiré par elle. A l'origine, il ne la désirait pas, sauf que l'origine n'avait plus ses droits à cette seconde, à cet instant où il restait face à elle, comme si esquisser un geste allait briser quelque chose, elle, lui, eux, leur amitié... pour un pire, un mieux. Recule Sloan, pour nous deux. soupira-t-il pour lui-même, tandis qu'il venait coller son front contre le sien, ne perdant plus son regard de son fait. Tout irait bien, avait-il envie de lui souffler, mais il se contentait de rester ainsi, front contre front, incapable de comprendre comment ils avaient fait pour en arriver là. Incapable de savoir quoi faire pour la première fois de toute sa vie, tant il était partagé entre son désir pour elle et sa part plus rationnelle lui rappelant que ce n'était qu'une connerie de plus.

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MessageSujet: Re: Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan)   Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (Sloan) EmptyMar 3 Mar - 12:24

Ne craint rien car rien n’est jamais perdu. |Theo & Sloan|
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La vidéo avait défilé devant nos yeux et j'en avais imprégné chaque détails. Nos regards intenses qui semblaient si amoureux. Nos désirs de nous donner l'un à l'autre. Mon coeur avait faillit exploser quand je m'étais souvenue. Je me demandais si lui aussi il se souvenais et jouais simplement la comédie en me disant le contraire tout comme j'étais entrain de le faire. J'avais choisis de ne rien lui dire pour ne pas le troubler. Pour ne pas lui montrer que je le désirais de nouveau. Ce n'était pas le moment du tout d'avoir à nouveau envie de lui. Après qu'il m'est fait une nouvelle sorte de déclaration disant qu'il serait toujours là pour moi, en déposant ses mains de chaque côté de mes joues, je lui avais simplement répondu que je le savais et qu'il était le meilleur pour moi. Enfin, il y avait aussi mon père, Ned et Dereck, les hommes de ma famille. Mais, Theo c'était différent, c'était quelque chose d'autre... Il était presque aussi important, voir plus car si un jour je le perdais ce serait à tout jamais alors que pour des membres de la famille, il y a toujours une solution pour se retrouver, se réconcilier. J'étais mariée à Theo ! Mariée ! J'ai vingt-cinq ans, ce n'est pas trop tôt. En générale les gens font des enfants, leurs vies, se marient à cet âge-là. C'est vrai. Mais, avant ce voyage à Las Vegas je n'étais pas prête à être mariée. Je n'avais même pas de petit ami stable. Tandis que Theo lui l'avait ! Mais, elle s'est enfuie... Et voilà que tout à basculé, que je me retrouver mariée de l'Etat du Névada. Et pourtant quelque part, ça avait un sens... Nous étions restés amis depuis toujours sans une seule ombre au tableau. Une vingtaine d'année de cette amitié pure et forte, indestructible. Avec toutes ces histoires de mariage et d'amour et de sexe... j'en étais venue à lui dire que je l'aimais aussi et finis par m'embrouiller les pinceaux. Il avait haussé un sourcil comme s'il avait été confus que j'ai dis ça.  Il finit par rire et s'approcher de moi pour me déposer un baiser sur le bout du nez. J'avais fermé les yeux automatiquement quand il c'était rapproché me demandant tout de même au plus profond de moi-même ce qu'il allait faire. M'embrasser ? Non... c'était impossible. Cette idée devait quitter mon esprit immédiatement. Un frisson m'avait parcouru de la tête aux pieds tout de même suite à ce contact. Je m'étais sentis toute chose. Après ce geste il baissa les yeux un peu plus bas sur mes lèvres ? Non, Sloan tu as sûrement du rêver me persuadais-je.

Histoire de détendre un peu l'atmosphère, j'avais quelque peu tourner le contenu vers quelque chose d'un peu plus drôle. Je lui avais alors demandé ce que nous étions sensé faire maintenant. Si je devais enfiler cette alliance et allait dire à tout le monde que nous étions mariés. J'avais dit ça avec un léger sourire presque amusée tandis que cette situation n'étais pas réellement drôle. Il m'avait répondu avec ce même sourire et avait ajouté un petit rire. Ce que j'aimais son rire. Ça le rendais si vulnérable. Je retrouvais l'homme qui avait toujours été devant moi, qui savait me faire rire aussi. Pas celui qui m'avait ignoré pendant des semaines. C'était comme si rien ne c'était passé. Cette complicité était toujours là, bien réelle. « Si tu veux que tes frères me fassent la peau quand ils apprendront qu'on s'est marié en douce à Vegas, je t'en prie. Sinon je te promets au moins de t'être fidèle... » fidèle ? Waouh.. il était si étrange. Il voulait être fidèle envers moi !? Ce n'est pas à moi qu'il aurait du être fidèle. C'était envers celle qui l'avait laissé devant l'hôtel. Je me demandais ce qu'il voulait dire par-là. Est-ce qu'il avait fait tout comme moi juste avant, une gaffe ? J'avais alors accompagnée la conversation d'un rire spontané à mon tour au sujet du fait que mes frères allaient sûrement lui faire la peau s'ils apprenaient que nous nous étions mariés en douce à Vegas. C'est vrai... il avait raison. Nous nous étions vulgairement mariés à Las Vegas alors que j'avais toujours rêvé d'avoir mon grand mariage à moi aussi, comme la plupart des membres de ma famille. « Tu as raison.. mauvaise idée » finissais-je par ajouter avec un doux sourire. « fidèle ? » avais-je répondu du tac au tac. J'avais baissé les yeux. Ce n'était pas juste.. Après tout nous n'étions pas ensembles. Nous étions deux meilleurs amis depuis toujours. Et pourtant... Pourtant au plus pronfond de moi-même je rêvais de cette fidélité qu'il me promettait. Bizarrement, si un jour son ex remettait un jour les pieds en ville et qu'elle essayerais de le récupérer j'étais certaine d'être jalouse. Et ce n'était pas juste ! Je relevais mes yeux bleus vers ceux de Theo « Je ne te demandes pas ça... On est amis.. » dis-je en secouant la tête de gauche à droite d'un air négatif. J'avais dit ça par simple principe, je ne le pensais pas. Je lui avait demandé ce que nous faisions maintenant. « Un baiser, ma reine, pour motiver les troupes ? » me demanda-t-il avec un nouvel air humoristique en tapotant ces lèvres comme pour m'indiquer l'endroit où je devais déposer un baiser. Je me mordillais alors la lèvre sans faire exprès. Mon dieu comme j'en avais envie... Mais non, il ne fallait pas. Je fis le choix de continuer dans ce chemin avec humour « Je ne sais pas si mon roi le mérites » dis-je en haussant les sourcils d'un air légèrement provocateur. Je sentis son regard sérieux me regarder à nouveau et je dois dire que ça me perturbais assez.

Revenons aux choses sérieuses... Pas de protection pour coucher ça veut dire risque d'être mise enceinte. Ça serait le pompon, avoir un enfant de mon meilleur ami ! Je n'avais pas prêté plus d'attention que ça au fait que j'ai du retard ou non. Il fallait d'ailleurs désormais que je fasse extrêmement gaffe à ça. « Tu vas faire une prise de sang... si elle est négative, tu en referas une dans une semaine et on avisera après, t'en dis quoi ?  » la voix de mon meilleur ami me ramena à la réalité. Voilà, le médecin s'adressait à moi. Une prise de sang carrément ? Et si j'étais vraiment enceinte, il serait le premier au courant ? Toute femme rêverait d'avoir un homme pareil à ses côtés. Je n'eus pas la force de penser à tout ça. Ou du moins d'y répondre, je me contentais simplement de hocher la tête en le regardant pour lui faire comprendre qu'il avait mon consentement. Que j'allais faire ça. Je finis par lâcher un petit soupire. J'étais dans de beau draps si vraiment j'attendais ce bébé... « Je sais pas quoi te dire d'autre... parce que tout ce qui me vient à l'esprit c'est que j'ai envie de t'embrasser, que je suis ton mari alors...   » mes yeux le fixèrent tout à coup. M'embrasser ? Encore une allusion à ça ? Enfin, non, là ce n'était pas une allusion, c'était carrément une affirmation. Il avait envie de m'embrasser. J'avalais alors difficilement ma salive, gorge serrée. Cette proximité entre nous devait de plus en plus attirante. Il était attirant. « ... mais je refuse de perdre ce qu'on a...    » il s'approcha de nouveau en venant poser son front contre le mien. Je pris une forte inspiration, mon coeur commençait à battre de plus en plus la chamade. Je fermais alors de nouveau un instant les yeux comme pour me ressourcer « J'en ai envie aussi... » finissais-je par souffler tout en rouvrant les yeux, plongeant mes iris dans les siens. « Pourquoi on essayerais pas ?... » Après tout, qu'est ce qu'il pouvait nous arriver de pire ? Nous étions plus que jamais liés. Ces semaines de séparations et ces retrouvailles venaient de bien nous le prouver non ? L'espoir commençait à naître en moi, en plus du désir charnel. Pourquoi on pensait au pire et pas au meilleur ? On se connaissaient déjà, même très bien et maintenant plus encore. Nos familles étaient voisines, on étaient ensemble depuis notre plus jeune âge. Il avait essayé avec une femme et ça n'avait pas marché. Après tout c'était peut être notre destin ? En plus de ça nous étions mariés !
crackle bones


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